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Après la disparition de Forum CE (CFDT) et des éphémères salons se revendiquant, dans les années 80 de FO, la CGT est la dernière organisation syndicale à "oser" son salon en direction des élus des CE et CHSCT.
La participation de Bernard Thibault au débat sur les retraites fera de cette manifestation un temps fort politique.
RS y sera associée dans l’animation de deux débats, l’un sur l’épargne salarial, l’autre à l’initiative de la CCAS, sur le tourisme solidaire. Elle se présentera, à travers une lettre "papier", sur les stands de ses sociétaires MACIF et Chèque Déjeuner.
Ce quatrième salon, dont nous tirerons dans une prochaine lettre les enseignements, s’inscrit dans un contexte de profondes interrogations sur le genre. A l’heure où, à côté de Salon CE principal organisateur, d’autres prestataires émergent tel Eluceo, beaucoup d’acteurs, notamment de l’Economie sociale, sont à la recherche d’une meilleure visibilité de leurs spécificités au sein des salons et s’interrogent sur les meilleurs moyens d’associer d’autres publics. Des militants syndicaux se posent des questions sur les contenus et modalités de l’offre faite aux CE. La récente Journée nationale de la fédération CEZAM autour de son étude sur les activités sociales a montré des aspirations nouvelles, une quête de "contenu". Le marché que représentent les CE est un enjeu économique et politique.
Dans ce débat, RS créée pour oeuvrer dans le sens d’une co-construction de prestations et de coopérations ESS/CE, se trouve en position d’observateur engagé, et nous ne manquerons pas d’informer nos partenaires, les lecteurs de la présente lettre ou du site Internet, de l’évolution des positions des acteurs quant à cette problématique.
Jean-Philippe Milesy
