Pour son second appel à projets, la Fondation
poursuit son soutien aux actions destinées à
aider les enfants et les jeunes orphelins à être
pleinement dans la vie et à construire leur
avenir.
Ce faisant, elle s’engage en faveur d’une
population dont on se préoccupe encore peu et
délaissée par la recherche.
Au quotidien le sujet reste tabou tant cette
situation relève de l’ordre de l’impensable, de
l’indicible pour les adultes. Les besoins de
l’enfant sont de ce fait encore trop souvent
occultés, peu compris, d’autant que devenir
orphelin constitue un risque social accru à
l’adolescence.
Le décès d’un parent reste la rupture la plus
radicale qui soit pour un enfant.
Les objectifs :
Faire connaître et reconnaître la situation
de l’état d’orphelin en France.
Soutenir des actions destinées à aider les
enfants et les jeunes orphelins à être
pleinement dans la vie et à construire leur
avenir.
Mieux appréhender les conséquences de la
perte d’un ou des deux parents afin de
proposer un meilleur accompagnement aux
orphelins.
Ce sont aujourd’hui 800 000 jeunes de moins de 26 ans qui sont concernés par le décès d’un ou de leurs parents.
3 axes pour agir :
L’enfant et sa famille
Chaque enfant vit la perte d’un parent de façon
différente en fonction de sa personnalité, de son
âge, de la relation vécue avec le parent décédé,
des circonstances du décès.
Il s’agira à travers cet axe d’aider l’enfant ou le
jeune orphelin, sans pour autant oublier le parent
restant. L’objectif est de les aider à faire face aux
bouleversements quotidiens, à partager leur
peine, et à se reconstruire pour que ce drame ne
constitue pas une entrave à leur devenir. Les
projets, portés par des associations ou
organismes d’intérêt général, pourront concerner
la santé, les vacances, les loisirs, l’éducation, la
culture…
Les professionnels
Enseignants, assistantes maternelles, personnel
de crèches, responsables de centres de
loisirs/vacances, corps médical… sont souvent
démunis dans la façon d’agir avec les enfants
concernés par la mort d’un ou de leurs parents.
Pour être à l’écoute de ce que peuvent exprimer
les enfants et les jeunes, pour mieux prendre en
compte la réalité de leur vécu sans toutefois les
stigmatiser, il est important d’accompagner le
monde des professionnels de l’enfance et de
l’éducation.
Ils pourront ainsi être en mesure de mieux
répondre aux besoins de l’orphelin, de son
entourage et de mieux penser l’articulation des
aspects médicaux, psychologiques et sociaux de
leur action.
Dans cette perspective, seront encouragées les
initiatives de sensibilisation (film, livre,
exposition, colloque, séminaire…) ; formations :
conception et mise en oeuvre de formations
d’éducateurs, d’enseignants… et analyse de
pratiques.
La recherche
La population des orphelins reste très peu
abordée dans le champ de la recherche d’une
manière générale, c’est pourquoi la Fondation
d’entreprise OCIRP, souhaite favoriser la
recherche en apportant son soutien à des travaux
susceptibles de participer à l’amélioration des
connaissances en sciences humaines et sociales
(démographie, sociologie, psychologie,
psychiatrie, anthropologie, droit…) sur la
question des enfants orphelins de père et/ou de
mère.
La demande de soutien est à télécharger sur le site internet : http://www.fondation-ocirp.fr