Il est vrai qu’une scop est une alchimie particulière, d’engagement, de démocratie et de réalisme économique. Les scop, issues du volontarisme des politiques ou des syndicalistes, ont presque toutes disparu, alors que la résistance des scop est supérieure à celle des entreprises "classiques".
Cette alchimie explique en partie leur faible nombre.
Mais plus profondément, il existe encore une incompréhension des démarches d’ESS de la part du plus grand nombre des analystes et journalistes (comme en fit preuve dans la même émission de France Culture le chroniqueur matutinal) ; davantage encore s’impose une résistance des "oligarchies" financières présentes au sein des gouvernements à accepter une économie plurielle où le profit arraché et accumulé pour les actionnaires ne serait pas la "loi naturelle".
Alors que le balancier ne nous entraîne pas. Le (fol) espoir né et déçu de l’aventure scop de SeaFrance ne doit pas entraîner une désaffection (tout aussi folle) pour le développement des scop. 2012 est l’Année internationale des coopératives, elle sera sans aucun doute riche d’expériences et d’enseignements.
Jean-Philippe Milesy, Délégué général de rencontres sociales
Au quotidien "La Tribune" une reprise coopérative a été évoquée et des commentateurs ont crié leur étonnement ; rappelons que Le Courrier Picard et L’Yonne Républicaine fonctionnèrent des années sous ce statut.
La semaine passée il a été fait référence à un important article de Michel Rocard et Pierre Larrouturou dans le Monde en voici le lien : http://www.lemonde.fr/idees/article...
Nous rappelons en illustration l’ouvrage de Philippe Frémeaux aux éditions "Les petits matins", qui se révèle si utile en ces temps.