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La nouvelle crise qui a touché les bourses durant l’été ne peut
réjouir personne car elle annonce et amorce une baisse du pouvoir
d’achat, une moindre croissance, et une austérité accrue
pour le plus grand nombre des Français. Dans ce contexte, les
mutualistes du GEMA souhaitent mettre en avant trois idées :
si l’état n’est pas capable de
rétablir rapidement l’équilibre des
comptes publics, il doit à tout le
moins préserver les capacités
d’épargne privée à long terme qui
existent encore dans le pays et
qui contribuent à refinancer une
bonne partie de sa dette ;
l’assurance-vie, qui constitue
l’instrument d’épargne à long terme privilégié des Français,
entre probablement et pour de multiples raisons dans une
période de ralentissement de la collecte : dans les circonstances
actuelles cette perspective n’est bonne ni pour le secteur
des assurances, ni pour l’Etat ;
tous ceux qui poussent les assurés, et les assureurs, à investir
en actions doivent maintenant expliquer pourquoi ils pensaient
judicieux de leur faire acheter des actions qui ont perdu un
quart de leur valeur pendant l’été 2011. L’économie est certes
faite de modes et de cycles mais les faits donnent une fois
encore raison à ceux qui ont le courage… d’être prudents.