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"La préférence pour le court-termisme"

9 mai 2011

Nous publions ici l’éditorial de Jean-Luc de Boissieu dans la Lettre du GEMA

" Une hausse des cotisations d’assurance n’est jamais agréable, surtout à l’approche d’échéances démocratiques importantes. La réponse du gouvernement aux hausses tarifaires est de pousser les consommateurs à faire jouer la concurrence et à privilégier l’assureur le moins cher du marché.

*Les mutuelles du GEMA savent qu’on ne retient pas malgré eux des sociétaires qui veulent partir et que rien ne sert de se réfugier derrière les règles de droit pour protéger son portefeuille de contrats. Mais elles ne cachent pas que leur ambition est, et reste, de nouer avec leurs sociétaires une relation durable, dans laquelle la qualité de la relation, la ponctualité dans l’indemnisation, le choix de participer à la vie d’une société à forme mutuelle comptent autant que le montant de la cotisation.
Une mutuelle d’assurance compte sur ses sociétaires pour créer avec eux une entreprise durable, stable, qui ait une stratégie de long terme : c’est pour atteindre ce résultat qu’elles se fixent comme objectif d’être moins chères que leurs concurrents et de garantir dans la durée le meilleur rapport qualité/prix à leurs sociétaires.

Le choix du gouvernement est tout autre : la préférence pour le court terme, le zapping, l’opportunisme et aussi l’aventure qui va avec."

www.gema.fr

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