Si vous n'arrivez pas à lire correctement cette lettre, allez directement sur http://rencontres-sociales.org/spip/IMG/lettre/lettre_20110613_147fa_fr.html
Rencontres Sociales
<p>Philippe Frémeaux vient de nous offrir, aux éditions "Les petits matins" une contribution essentielle aux débats sur l'Economie sociale et solidaire tel qu'il se développe à la veille des Etats-généraux de l'ESS, mais plus encore dans la perspective des prochaines échéances électorales. Il m'est difficile de gloser sur un ouvrage où, et cela étonnera peut-être l'auteur, je me retrouve pratiquement à toutes les pages.</p>

"" Qu'on me permette une citation : _ "Soyons lucides : aussi longtemps que les organisations de l'Economie sociale et solidaire n'auront pas la volonté de porter, toutes ensembles, un projet de transformation sociale, tant que leurs salariés, adhérents, sociétaires ou coopérateurs ne se sentiront pas porteurs d'une vision commune de l'intérêt général et ne seront pas prêts à se mobiliser pour la défendre, ce sera se payer de mots que de mettre en avant ces fameux 2,3 millions de salariés, ces 38 millions de mutualistes et ces 16 millions d'adhérents aux associations"

"Qui aime bien châtie bien" dit Jean Gadrey dans son compte-rendu de l'ouvrage http://alternatives-economiques.fr/....
C'est fort bien vu, car les critiques de Philippe Frémeaux ne doivent être regardées comme des marques de défiance dans le modèle, mais la volonté de voir celui-ci se modifier pour mieux répondre aux aspirations d'un nombre de plus en plus important de nos concitoyens.

Nous sommes tous dans une ambiguïté en nous réclamant d'un périmètre statutaire qui inclut des acteurs aux engagements et aux pratiques très diverses, voire divergents. Bien sûr hors les statuts il n'y peut guère y avoir d'Economie sociale. Mais il faut remarquer comme le fait Philippe Frémeaux que dans ce périmètre bien des structures, dans la grande distribution, dans le complexe agro-alimentaire, dans certaines banques coopératives, que la citoyen a du mal à identifier comme un projet collectif social et de transformation. Et ce n'est pas comme qu'une question de visibilité ou de communication.

Les Etats-généraux, comme la préparation des élections présidentielles, seront des moments propices pour essayer de lever le point d'interrogation poser opportunément par l'auteur.

D'autres publications viennent enrichir ce débat et son contexte, à nos yeux capital et que nous présentons sur le site RS et dans la présente Lettre RS : interviennent notamment jean-Louis Laville " Agir à gauche : l'Economie sociale et solidaire", Guillaume Duval La France d'après / Rebondir après la crise et Pierre Larrouturou "Pour éviter le Krach Ultime". Signalons aussi la tribune donnée par Tarik Ghezali à RS Le renouvellement des dirigeants, défi n°1 de l'économie sociale et solidaire et sitons à nouveau le texte de Michel Denon dans le cadre du chantier que lance RS dans le champ de la RSE La gauche imaginative.

Jean-Philippe Milesy, délégué général de Rencontres sociales

Source image : Le bulletin est dans l'urne, par JaHoVi, Licence Creative Commons licence Attribution-Non Commercial-Share Alike License

 

Retrouvez toutes nos informations sur le site Internet.

La lettre électronique RS est une publication périodique gratuite de Rencontres Sociales. Pour tout renseignement, envoyez un message à contact@rencontres-sociales.org.

Rencontres Sociales
http://rencontres-sociales.org/spip